Gwenndäelle

Je crois que ma vie pourrait se résumer à un instant de chasse d'un faucon.

J'ai vécu pendant plus de sept siècles tranquillement et paisiblement en Hyjal jusqu'à l'attaque de ces maudits démons.

Là, tout s'est acceléré ; j'ai embrassé l'appel de la nature, suis devenue une étudiante de Reflet-de-Lune et ai commencé à voir que notre vaste monde était tout sauf tranquille.

Je suis alors devenue dépeçeuse et coururière du cuir pour que les animaux morts que je pouvais croiser ne soient pas morts en vain.

Et j'ai rencontré l'homme de ma vie.
Qui a fait de moi une enchanteresse, profession que je pratique encore aujourd'hui.
Malheureusement, il fut assez vite pris de cete maladie de langueur à laquelle notre race est parfois sujette depuis la mort de l'arbre-monde. Et je l'ai accompagné dans cette lente agonie jusqu'à ce que sa flamme ne s'éteigne.

Ensuite, de lourds Ténèbres, puis une vive Lumière comme j'ai appris à connaître Isnarel.

Isnarel savoir que douces_mains ne dit aps tout, doucs mains avoir connue d'autre amour et la haine qui suis les ruptures, mais douces_mains doit s'en affranchir et trouver la voix qui la conduirra a son épanouissement dans le dessein de la nature

Isnarel...

Mon histoire proche est justement trop récente pour que les courbures sur le papier me viennnent.

Je me suis déjà étonnée d'avoir pu parler de Mélhéran.

Comme on dit chez nous : "Il faut laisser le temps au temps".

Si j'étais une chanson ; sans hésiter :

Pour toi, je suis l'ignorante sauvage
Tu me parles de ma différence
Je crois sans malveillance
Mais si dans ton langage
Tu emploies le mot sauvage
C'est que tes yeux sont remplis de nuages, de nuages...

Tu crois que la terre t'appartient tout entière
Pour toi ce n'est qu'un tapis de poussière
Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs
Ont une vie, ont un esprit et un cœur.
Pour toi l'étranger ne porte le nom d'homme
Que s'il te ressemble et pense à ta façon
Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes
Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?
Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

Courons dans les forêts d'or et de lumière
Partageons-nous les fruits mûrs de la vie
La terre nous offre ces trésors, ces mystères
Le bonheur ici bas n'a pas de prix
Je suis fille des torrents, sœur des rivières
La loutre et le héron sont mes amis
Et nous tournons tous ensemble au fil des jours
Dans un cercle une ronde à l'infini.

Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

Là-haut le sycomore dort comme l'aigle royal il trône impérial
Les créatures de la nature ont besoin d'air pur
Peu importe la couleur de leur peau
Chantons tous en chœur les chansons de la montagne
En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent
Mais la terre n'est que poussière tant que l'homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent...