Les idéaux restent les êtres changent…

*l'air grave Thoraïm s'adresse aux membres présents*

Aujourd’hui nous avons cédé une partie de notre idéal pour nos membres. Certains me répondront qu’il est le même, alors je réponds « plus rien ne sera jamais comme avant. » J’appréhende le jour ou nos membres lèveront leurs armes pour trancher la tête d’un être qui aura attenté à une vie. J’appréhende le jour ou nos membres voudrons lever les armes pour crier vengeance. Ce jour la notre rêve commun sera au plus profond des abysses. Attention compagnons, nous venons de mettre un pied au bord de cet abyme. Je suscite votre vigilance à ne pas laisser guider votre cœur par les ombres. Le goût du sang, des trophées et du respect par les armes ne doivent vous faire oublier que vous êtes un Lunargent et que le dialogue doit avant tout primer sur les armes.

Bientôt d’autres nous rejoindrons sur ce chemin escarpé à nous de leur montrer la voie de la diplomatie. Je sais que nombreux d’entre vous resteront sur cette voie, mais les autres ne doivent pas essayer de vous en faire déroger. Ils ont choisit de s’entraîner pour nous défendre, ils ont choisit de tuer pour inspirer le respect et d’autre pour de plus obscure raison c’est à ceux la que je demande de faire attention, l’égoïsme, la cupidité et tous les sentiments abjects n’a pas de place parmi nous.

L'air grave, le barde observe le Nain pour lequel il a tant de respect, son parrain, le noble Thoraïm.

Thoraïm est le dernier de son ordre, il sait ce qu'est la chute ou la perte d'un idéal, le poids d'un héritage. Ca se voit dans ses yeux, dans chacun de ses gestes. Aujourd'hui il nous dit sa peur, une peur qui semble remonter à si loin...

Il y a de la vérité dans ses mots, dans ce qu'il exprime avec tant de coeur. Alors le barde dissipe ses derniers doutes, chasse les ombres qui auraient voulues faire de lui un vengeur sous couvert d'auto-défense, se justifiant derrière des limites géographiques ou politiques. Défense oui, mais par ses qualités de barde, pas de guerrier. C'est ainsi qu'il servira le clan. Les armes appellent les armes, la Horde entre en Ashenvale. Et bien venez, et prenez... il n'y a rien pour vous et dans quelques minutes vous serez de retour chez vous, ou bien vous goûterez aux charmes de nos demeures et serez bientôt des nôtres.

Venez en paix et gardons le coeur ouvert. Il y a bien des lieux où se retrouver sans irriter les susceptibilités de soldats formés à la défense de leurs terres. Ils sont aux ordres de Puissants qui font de leur mieux pour assurer dans l'immédiat un calme relatif, et travaillent sans relâche à un avenir meilleur.

- "Je suis avec vous Gardhran, Melynn, Thoraïm, Wimli. Et je salue le courage de ceux qui accepteront de nous défendre au péril de leurs vies. Je ne suis pas un non-violent, mais je refuse de porter les armes lorsqu'il est une chance d'aboutir par le verbe, reconnaissant en même temps l'impérieuse nécessité de bénéficier d'une sérénité indispensable dans ces moments de tension, et attendant de nos Protecteurs qu'ils nous la fournissent. Nous oeuvrons tous dans le même sens."

Isnarel écoute le nain.
A ces paroles elle se souvient des odeurs que lui a apporté le vent.

Le sang, les larmes mais aussi l’odeur des cendres fumantes et les pleurs des enfants qui ont perdus leurs parents.

Quelle voix choisir ?
Là-bas en Ashenval, voir les gens de la horde attaquer Astranaar l’incita à soigner les blessé, jusqu'à ce que la lance perce son plastron et fasse couler le sang alors que le kodo fonçais ver elle.
Et ensuite ?

Elle ne se souvient plus trop, déchirement de peau, l’adrénaline dans ses muscles et le goûts métallique du sang dans la gueule.

Puis le réveil, la tristesse en voyant ses mains tachées de rouge et le liquide vital d’un autre sur son menton.

Peut être ces membres de la meutes doivent ils aussi passer par là, répondre aux impulsions sauvage de leur cœur.
Puis, quand leur rage les aura dévorée, ils se retourneront vers leurs idéaux perdus et bafoués et il voudront reconstruire ces idées sur les cendres de leurs victoires qui ne seront même pas de glorieuses défaites.

Isnarel est triste en regardant la meute, eux les lunes d’argents avaient échappé à cette folie qui dévore le cœur des hommes et qui ne laisse que pleurs et cendre, eux qui faisait rayonner les éclats de lunes de la paix se tournent peu à peu vers la guerre.

Est ont meilleur par ce que l’on sais combattre la force par la force, ou bien est ont plus sage par ce que les mots sont parfois bien plus tranchant que le plus acérée des fils d’épée ?

Isnarel sais que, si la force mène à des victoire contre les autres, se sont les mots qui restent dans les mémoires.

Plus tard face à la mer elle ne donnera que cette phrase au vent qui le portera à ceux qui voudront l’entendre :

« Si les mots font places aux armes, c’est que la paix a déjà perdue la guerre. »

Jamais les LunArgent n'iront crier Vengeance.
Jamais les LunArgent ne feront couler le sang par plaisir.
Jamais les LunArgent ne porteront le premier coup.

Mais plus jamais ils ne regarderont couler le sang de leurs frères sans réagir.
Plus jamais ils ne resteront impuissants devant les êtres avides de sang, quelque soit leur race.
Plus jamais ils ne laisseront les fous sanguinaires empêcher ceux qui manient les mots d'achever leurs phrases.

Aucun sang inutile ne sera versé.
Aucune haine n'habitera nos coeurs.

Les LunArgent sont et resteront ce qu'ils sont.
Mais en vie. Pour que perdure la Paix et la Liberté !

*sourit* A chaque fois que j'entend vos paroles, ma poitrine se gonfle a l'idée d'etre des votres.

Vous voir douter m'attriste au plus haut point, mais ma decision est prise.
Seul, je recevrai tous les coups qui me seront portés, comme je l'ai toujours fait.

Mais si une de vos vie est en danger, je ne pourrai pas vous voir mourir sans reagir. Trop de braves tombent deja chaque jour stupidement pour que vous vous ajoutiez au nombre.

Mon baton, ma magie, sera votre bouclier, mes paroles, mon ame, mes armes.

(Shaana, j'aime beaucoup ton texte.
Si ça ne t'embete pas trop je vais te le piquer pour l'annonce officielle )

Gardhran a écrit:

(Shaana, j'aime beaucoup ton texte.
Si ça ne t'embete pas trop je vais te le piquer pour l'annonce officielle )

(Mais je t'en prie, fait donc )

(Merciiiii Shaana
Et voila.)